Nous présentons un candidat aux élections législatives. Quentin
Laporte (@Toyec_PE) nous
représentera dans la 3e circonscription de Paris, avec Rudy
Feildel comme suppléant.
Dans la 3ième circonscription de Paris comme dans toute la
France, à nous de les épauler dans la défense des idées
libérales !
Profession_de_foi_QL_numerique.pdf
Profession_de_foi_QL_FALC_numerique-1.pdf
Nous vivons une époque de prospérité exceptionnelle. Partout dans le monde, la pauvreté recule, le niveau d’éducation augmente, des maladies disparaissent, l’espérance de vie explose, les machines nous débarrassent des tâches pénibles. La France, berceau des Lumières et de la liberté, à l’industrie innovante, aurait dû profiter de la mondialisation et libéralisation des échanges commerciaux. Pourtant, le pays a décroché économiquement. Il y a 40 ans, notre revenu moyen était proche de celui des Américains ou des Suisses ; il est aujourd’hui de 30 à 40% inférieur.
La bureaucratie, l’étatisme et des règles absurdes ont organisé le pays autour d’un État dont on attend trop, à la fois omniprésent dans tous les aspects de notre vie et impuissant dans ses missions essentielles. Sur chaque point, le débat public ne gravite qu’autour de la création de nouvelles interdictions, obligations, taxes ou structures administratives ad hoc qui n’ont pas de comptes à rendre sur l’allocation des ressources. Paralysé par un État obèse, le pays a raté la dernière révolution industrielle et accumulé 10 ans de retard sur la transition énergétique qu’il aurait pu mener.
La France dispose encore de nombreux atouts : une longue histoire d’innovation et d’industrie, des infrastructures de qualité, des pôles d’excellence dans la formation, une population relativement jeune pour l’Occident, une tradition laïque qui la préserve en partie des conflits ethniques et religieux. Nous sommes convaincus qu’en la libérant de ses contraintes auto-infligées, la France peut se retrouver à l’avant-garde de l’innovation, lui conférant une place économique et politique de premier plan.
En tant que libéraux, nous prônons une société fondée sur l’individu et la coopération volontaire entre les humains. Dans cette vision, l’État a la charge de la défense collective des libertés fondamentales : égalité en droit, liberté de pensée et de conscience, liberté de la personne, propriété personnelle. Notre valeur cardinale, c’est la dignité de la personne humaine que nous croyons autonome, libre d’agir et de choisir ses propres fins.
Face à une offre politique incapable de rompre avec les racines du décrochage du pays, nous refusons également les solutions magiques et idéologiques, comme l’absurdité décroissantiste ou l’inefficace repli sur soi-même. Nos propositions s’articulent plutôt autour des piliers qui ont fait le succès des démocraties libérales et ont inspiré notre devise : Liberté, Égalité, Fraternité.
Retrouver le chemin de la prospérité. La croissance n'est pas qu'un chiffre : c’est ce qui quantifie l’usage efficace que fait l’humanité des ressources naturelles à sa disposition. C'est surtout ce qui permet de financer nos prestations sociales, notre émancipation vis-à-vis des contraintes naturelles, l'investissement dans notre futur. Le décrochage économique du pays n’a rien de fatal. Le maintien de la France dans la moyenne européenne, malgré la dilapidation permanente de dizaines de milliards d’euros dans des dépenses inefficaces, montre que ses bases restent solides. Des changements rapides permettraient donc de relancer l’économie du pays et lui donner les moyens de nos ambitions collectives.
Résoudre la crise du logement. Le secteur du logement est celui où les normes et réglementations inintelligibles se sont le plus empilées pour produire une pénurie sans précédent. Ses conséquences sont graves, parfois mortelles : logements hors de prix, attentes interminables, travailleurs vivant dans la rue, amplification des violences intra-familiales. Les autres partis rivalisent d’imagination pour subventionner la demande en face d’une offre inexistante, ce qui mène à une impasse. C’est l’offre qui doit être soutenue : nous libérerons la construction de logements, pour rendre aux Français du pouvoir d’achat et la capacité pour chacun de faire ses propres choix de vie.
Une fiscalité plus juste et efficace. Les taux de cotisation et d'imposition des classes moyennes compressent les salaires autour du SMIC, conduisant au sentiment que le travail ne paye pas. Nous supprimerons certains impôts injustes et inefficaces, et diminuerons l’imposition sur les salaires pour faciliter les embauches et l’implantation d’entreprises. Les travailleurs modestes ou les parents célibataires ne sont pas des victimes à assister mais ne demandent qu’à vivre confortablement de leurs efforts. Nous remplacerons la taxe foncière au taux arbitraire par une taxe sur le foncier nu, permettant de diminuer l’effet de rente et d’inciter les investissements productifs. Nous réduirons la fiscalité de manière pérenne une fois engagé le désendettement du pays.
Restaurer le niveau éducatif. Les performances inquiétantes des élèves français dans les enquêtes PISA et TIMSS, de même que celles des adultes dans les études PIAAC, ne sont pas inéluctables. Nous ne transigerons pas sur l'acquisition de bases solides et d'un niveau ambitieux, avec un accent mis sur l’évaluation et l’amélioration continue des pratiques pédagogiques. Nous assumons à la fois un accès exigeant à un enseignement supérieur ayant les moyens de sa mission, et un enseignement professionnel valorisé comme garantissant un accès à l’emploi sans négliger les savoirs fondamentaux. Les résultats scolaires d’aujourd’hui sont la force économique et la citoyenneté éclairée de demain.
Simplifier la vie et la loi. Nous mettrons fin à l'inflation réglementaire et normative qui conduit à ce que chaque activité économique ou personnelle puisse devenir un cauchemar de complexité. Dans l'esprit des Lumières, la loi doit être simple et accessible à tous les citoyens.
Renforcer notre souveraineté. Des choix lâches ont conduit à sous-traiter des approvisionnements essentiels à des pays hostiles, dont nous dépendons pour l’énergie, les matières premières ou les produits manufacturés. Une France plus riche, plus écoutée dans l’Union Européenne, avec un État régalien plus fort sera capable de mieux choisir ses partenaires et défendre ses intérêts stratégiques dans un monde instable.
Moins d’État pour mieux d’État. L’État ne saurait être expert de tous les métiers. Nous nous concentrerons sur l'essentiel, ses missions fondamentales : défense, sécurité, justice, éducation et santé. Nous désengagerons progressivement la puissance publique des autres secteurs pouvant être gérés plus efficacement et avec moins de risques de corruption par le privé, en commençant par les plus dispendieux.
Une justice rapide et accessible. Nous mettrons fin au déni de justice dans les cours pénales et civiles, et au règne de l’arbitraire des tribunaux extraordinaires : prud’hommes, tribunaux de commerce, tribunaux arbitraux, CJR. Les citoyens ne doivent jamais être tentés de se faire justice eux-mêmes : cela nécessite une réponse prompte aux délits et aux demandes d’arbitrage civiles, des sanctions justes, leur application rapide à tous les condamnés, et une approche rationnelle et humaine de la réinsertion.
Un système de santé fonctionnel. Nous libérerons le milieu hospitalier de son carcan administratif pour permettre aux soignants d’effectuer leur mission. Nous refusons de voir des gens mourir dans les couloirs des urgences saturées parce qu’une bureaucratie hors de contrôle a supprimé les capacités d’accueil des cas non urgents.
Défendre nos valeurs au niveau mondial. Le libéralisme et la démocratie sont en recul sous l’influence des grandes dictatures du XXIe siècle. Notre continent doit se réarmer pour être crédible à l’international, soutenir sans ambiguïté ses alliés et aider ceux qui aspirent à rejoindre notre modèle, sans céder à aucune tentation impérialiste. Nous accélérerons le renforcement de la défense pour que nos armées puissent faire face à des menaces augmentant en nombre comme en intensité.
Rendre à l’agriculture sa compétitivité. Nous simplifierons l’empilement de contraintes et de subventions qui, à l’échelle française comme à l’échelle européenne, mettent le monde agricole à la merci des marottes politiques du moment. Nous voulons une agriculture durable et rentable, utilisant les atouts de la France et les technologies à notre disposition pour exporter massivement des produits de qualité.
Mettre fin au double standard des normes. Si la vente et la consommation d’un produit importé est autorisée, qu’il soit agricole, minier ou industriel, nous devons permettre que le même produit soit fabriqué sur le sol français. Nous mettrons ainsi fin à la concurrence déloyale subie par notre agriculture et notre industrie, et nous cesserons d’exporter notre pollution dans des pays moins sourcilleux sur le droit social et environnemental. Nous simplifierons le droit environnemental en fusionnant plusieurs taxes, dont la taxe carbone, en une taxe unique sur les externalités négatives prenant en compte l’état des connaissances scientifiques sur chaque produit.
Valoriser la biodiversité. Le service rendu par les espaces naturels doit être pris en compte économiquement pour ses externalités positives, avec le même type d’outils. Pour préserver la biodiversité dans les autres pays, nous imposerons des clauses de réciprocité des normes environnementales dans les traités de libre-échange, qui sont de puissants outils pour exporter nos valeurs et nos idéaux environnementaux. Nous faciliterons ainsi l’export de technologies aidant à réduire la pollution dans les pays émergents.
Une politique climatique efficace. Le réchauffement climatique d’origine humaine est un consensus scientifique inattaquable de bonne foi, et ses effets commencent à se faire ressentir de manière incontestable. Malheureusement, il semble difficile de sortir de politiques clichés issues de croyances sans fondement. Des choix pragmatiques, basés sur la science, sont pourtant en mesure de provoquer un large consensus : déployer massivement les technologies bas carbone qui sont déjà compétitives, adapter notre pays à un climat modifié, et travailler à l’inversion du réchauffement. Il s'agit sans doute, à l'échelle mondiale, du plus grand défi auquel l'humanité a pu être confrontée. La France ne doit pas se cacher derrière sa taille réduite, alors qu'elle peut être en première ligne pour mettre en œuvre des solutions.
Nous sommes des citoyens issus de nombreuses mouvances politiques : libéraux de différents courants de pensée, de gauche, de droite et le plus souvent sans étiquette. Certains ont dévoré les œuvres des grands penseurs libéraux français, de Montesquieu à Aron en passant par Tocqueville. D'autres souhaitent l'application pragmatique des politiques les plus efficaces, et il s'agit de politiques principalement libérales. Nous ne serons pas d’accord sur tout, mais nous choisissons de nous allier en l’absence d’une offre politique adaptée au pays, alors que nous sommes menacés par l’étatisme débridé des partis traditionnels et la soumission aux dictatures étrangères des partis populistes. Nous partageons le constat que notre pays a besoin d'un choc de libéralisation et de compétitivité, et que personne aujourd'hui ne porte ces idées dans le débat politique.